Publication

Vous trouverez ci-dessous les différentes publications et revues en lien avec la participation citoyenne :

Rapport TRAP : transition écologique et participation publique

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Le projet Transition écologique et participation publique fait partie du programme Volteface porté par l’Université de Lausanne (UNIL). Ce programme vise à accélérer la transition écologique en stimulant les recherches appliquées.

Il est le fruit d’un partenariat entre l’UNIL, la HEIG-VD, et un partenaire de terrain, Bio-Eco.

Depuis une vingtaine d’années, la gouvernance publique intègre de plus en plus souvent des démarches participatives. Dans le champ de la durabilité, la participation occupe une place importante dès les années 1990. En Suisse, elle se confirme avec les agendas 21 vers les années 2000, et se renforce aujourd’hui avec les agendas 2030 et les plans climat.

À elles seules, les autorités ne peuvent pas atteindre les objectifs fixés par un agenda 21, un agenda 2030 ou un plan climat. Bien que les administrations étatiques disposent de nombreux leviers, légaux ou financiers, ainsi que d’un rôle d’exemplarité, l’engagement de chacun·e est déterminant. Un des objectifs de la participation pourrait être de préparer au changement et favoriser ainsi l’engagement des différent·es acteur·rices. Dans quelle mesure la participation prépare-t-elle les changements nécessaires à la mise en œuvre d’un agenda 21, d’un agenda 2030 ou d’un plan climat ?

Les changements nécessaires à la transition écologique visent un renforcement de la durabilité territoriale ou l’atteinte d’une durabilité forte qui permette à un territoire de mieux respecter les limites planétaires. Quatre formes de changements sont ici considérées dans notre cadre d’analyse. Ils peuvent être individuels, communautaires, professionnels ou étatiques.

Certains biais, ou obstacles, peuvent bloquer ou limiter le changement. Ils peuvent être classés en deux catégories : les biais structurels et les biais psychologiques. Nous postulons que les démarches participatives peuvent agir sur certains de ces biais, en aidant à les dépasser. Toutefois, il ne suffit pas de supprimer, ou du moins de réduire, un obstacle pour produire automatiquement un changement. Pour rendre compte du passage du changement d’attitude au changement de comportement, nous nous référons à la théorie du comportement planifié qui fait le lien entre attitude, normes sociales et sentiment de contrôle.

La principale méthode utilisée lors de ce travail se concentre sur l’analyse comparative de 16 cas d’étude suisses.

Grâce à l’analyse de cas, nous avons identifié une série d’attentes quant aux effets de la participation qui sont propres aux porteur·euses de démarches participatives (les communes et les cantons) et aux participant·es. Nous avons comparé ces attentes aux observations, pour les différentes catégories de changement, et nous en avons tiré une série de pistes de recommandations.

L’analyse comparative montre que bien que les démarches participatives modifient parfois la perspective des professionnel·les sur la durabilité et renforce la légitimité des stratégies de durabilité au sein des institutions, elle ne semble pas renforcer de manière significative la préparation au changement chez les participant·es individuel·les. Cette limitation est attribuée au fait que les démarches attirent principalement un public déjà sensibilisé et engagé dans le changement, révélant une contradiction entre l’objectif de sensibilisation d’un large public et le profil réel des participant·es.

En outre, la complexité des sujets abordés et la diversité des compétences requises posent un défi, plaçant les participant·es dans une position ambiguë et potentiellement inconfortable. Ce défi peut conduire à un sentiment de sous-évaluation de leur contribution et à un risque de désengagement. Ce phénomène est exacerbé par la perception que les expert·es seraient mieux placés pour aborder les problématiques complexes, ce qui peut dévaloriser l’investissement des participant·es dans le processus et potentiellement conduire à leur désengagement.

Les résultats de l’étude montrent toutefois que la participation dans l’élaboration des plans climat et agendas 2030 reste essentielle. Le portage des mesures est en effet la responsabilité de toutes et tous. Ces mesures demandent des changements, dont certains impliquent une remise en question des modes de vie, des pratiques professionnelles ou du fonctionnement étatique. Élaborer un document de cette nature sans aucune forme de participation, c’est non seulement se heurter à un refus potentiel, voire une réactance, mais également nier la nécessité d’une autonomisation des acteur·rices nécessaire au fonctionnement de la démocratie. Un effet intéressant des démarches participatives est observé lorsque les acteur·rices présentent une certaine diversité. Elles renforcent leur sentiment de contrôle et la culture du débat, plutôt que celle de l’affrontement. Elles contribuent ainsi au soin qu’il y a lieu d’apporter aux valeurs démocratiques.

participations – Revue scientifique

Participations. Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté est une revue francophone interdisciplinaire consacrée à la transformation des formes de la citoyenneté et à la participation du public aux choix politiques dans les démocraties contemporaines.

Lien : http://www.revue-participations.fr

Revue de sciences sociales sur la démocratie et la citoyenneté | Démocratie  & participation - Groupement d'Intérêt Scientifique

Climate Change 2022: Impacts, Adaptation and Vulnerability

The Working Group II contribution to the IPCC Sixth Assessment Report assesses the impacts of climate change, looking at ecosystems, biodiversity, and human communities at global and regional levels. It also reviews vulnerabilities and the capacities and limits of the natural world and human societies to adapt to climate change.

Lien : https://www.ipcc.ch/report/ar6/wg2/